C’est sans doute la première question que l’on se pose quand on découvre cette activité.
Je me la suis posée moi aussi.
Et si vous êtes avocat, je parie que vous vous la posez avec une pointe de scepticisme.
“J’ai déjà des dossiers à traiter, des audiences, des clients à rappeler… Comment pourrais-je en plus m’occuper d’une vente immobilière ?”
C’est une vraie question.
Mais la vraie réponse n’est pas dans le temps, elle est dans la valeur que vous donnez à votre temps.
Un constat simple, parfois un peu brutal
Certains dossiers de divorce peuvent s’étendre sur un an ou davantage, en raison des délais procéduraux, des échanges avec la partie adverse, des pièces à réunir et des différentes étapes judiciaires. Au final, ce temps important consacré au dossier aboutit souvent à des honoraires raisonnables — autour de 3 000 €, malgré la complexité, l’énergie investie et souvent l’impatience du client.
Et à côté, je m’occupe régulièrement d’une vente immobilière d’un montant de 300 000 € environ. Une opération menée en quelques mois, dans de bonnes conditions, avec des clients satisfaits et des honoraires correspondant au tarif habituel d’une transaction immobilière — environ 15 000 €.
C’est important de préciser que ce n’est pas un montant “exceptionnel” : c’est simplement le pourcentage normal que paie un vendeur lorsqu’il passe par une agence immobilière. La différence, c’est qu’ici, le client bénéficie d’un accompagnement juridique complet et d’un niveau de sécurisation que seules nos compétences d’avocat peuvent apporter.
Si l’on compare honnêtement le temps investi dans certaines procédures longues et parfois incertaines, on comprend très vite que la valeur du temps n’est pas la même selon l’activité exercée.
Le piège du “je n’ai pas le temps”
Beaucoup d’avocats pensent qu’il faut du temps libre pour se lancer.
C’est faux.
Ce qu’il faut, c’est une méthode pour intégrer progressivement cette activité dans son organisation.
Et si le vrai problème n’était pas le manque de temps ?
La question du temps revient sans cesse dans notre profession.
Nous courons d’un dossier à l’autre, d’une audience à la suivante, avec la sensation permanente d’être en retard.
Le Village de la Justice a d’ailleurs publié un article utile — « Avocat et gestion du temps : comment sortir de la surcharge ? » — qui énumère de nombreuses méthodes pour mieux s’organiser : planification, priorisation, outils numériques, etc.
Ces techniques sont précieuses, et j’en utilise certaines, que j’explique d’ailleurs dans mon livre.
Mais à mes yeux, le véritable enjeu n’est pas de mieux gérer le temps, c’est de lui redonner du sens.
Car il ne s’agit pas seulement de “faire plus”, mais de faire mieux : consacrer son énergie à ce qui crée de la valeur pour le client et pour soi.
C’est exactement ce que permet l’activité d’avocat mandataire en transaction immobilière.
C’est justement ce que j’explique dans mon livre Le guide pas à pas de l’avocat mandataire en transaction immobilière.
Je n’y dévoile pas seulement les règles déontologiques ou les aspects juridiques :
j’y partage surtout des outils concrets pour gagner du temps :
- Identifier rapidement les biens sur lesquels vous avez déjà une légitimité à intervenir.
- Structurer votre premier mandat sans vous disperser.
- Communiquer efficacement sans enfreindre la déontologie.
- Faire de cette activité un complément naturel à votre pratique, sans sacrifier vos dossiers existants.
Un seul mandat ne changera peut-être pas votre vie… mais il peut tout changer dans votre perspective
Soyons lucides : un premier mandat ne bouleverse pas tout du jour au lendemain.
Mais il agit comme un déclic.
Le simple fait de conclure votre premier mandat vous fera comprendre que c’est possible.
Que votre robe ne vous enferme pas dans le contentieux.
Qu’un avocat peut aussi créer de la valeur autrement, dans un cadre légal, utile et gratifiant.
Et surtout, vous réaliserez que vous avez déjà tout ce qu’il faut pour réussir :
votre rigueur, votre sens de la confiance, votre capacité à sécuriser une transaction.
Il ne vous manque que la méthode.
Conclusion
Vous n’avez peut-être pas le temps aujourd’hui.
Mais vous avez sans doute une opportunité que vous laissez passer.
Et si, plutôt que de courir après le temps, vous décidiez de le transformer en valeur ?
C’est ce que permet, concrètement, l’activité d’avocat mandataire en transaction immobilière.
Et c’est ce que je vous aide à construire, pas à pas, dans mon guide.
