La dépendance affective: les signes qui ne trompent pas et comment s’en libérer

dépendance affective

Chapitre 1 : Qu’est-ce que la dépendance affective ?

La dépendance affective est un état émotionnel où une personne éprouve un besoin excessif de l’approbation, de l’amour ou de l’attention d’autrui pour se sentir valorisée ou exister. Ce phénomène peut toucher tout le monde, mais il devient particulièrement visible et problématique lors de situations comme une séparation. Quels en sont les symptômes ?

1.1 Définition et caractéristiques

Une personne dépendante affectivement :

  • Ressent une peur intense d’être abandonnée ou rejetée.
  • Sacrifie souvent ses propres besoins pour plaire à l’autre.
  • A une faible estime de soi, qui dépend essentiellement du regard extérieur.

Cette dépendance se distingue de l’amour sain par son caractère déséquilibré et souvent destructeur.

1.2 Différence entre amour sain et dépendance affective

Amour sainDépendance affective
Partenaires autonomes et épanouis ensemble.Besoin de l’autre pour se sentir complet.
Confiance mutuelle et respect des besoins individuels.Peur constante de l’abandon et comportements possessifs.
Relation équilibrée basée sur le partage.Relation déséquilibrée avec des sacrifices excessifs.

La personne dépendante pense ou dit souvent : « Pendant des années, j’ai tout fait pour mon conjoint ! N’est-ce pas une preuve d’amour ? »

Après la séparation, cette même personne réalisera (après quelque temps) qu’elle s’oubliait complètement dans cette relation.

Pourquoi est-ce important dans le cadre d’un divorce ?

Une personne dépendante affectivement peut se retrouver piégée dans une relation toxique, hésitant à partir par peur de l’abandon ou du jugement social. Ce phénomène complique souvent la décision de divorcer ou d’entamer une reconstruction personnelle.


Chapitre 2 : Les causes de la dépendance affective

La dépendance affective trouve souvent ses origines dans des expériences passées ou des schémas relationnels ancrés. Identifier ces causes est une étape cruciale pour entamer un travail sur soi.

2.1 Les blessures de l’enfance

  • Abandon ou rejet : Un enfant qui a vécu un abandon, qu’il soit réel ou perçu, peut développer une peur d’être laissé de côté à l’âge adulte.
  • Manque d’affection : Des parents peu démonstratifs ou absents émotionnellement peuvent pousser l’enfant à chercher désespérément de l’amour et de la validation dans ses relations futures.
  • Environnement instable : Grandir dans un climat d’insécurité émotionnelle ou matérielle peut amplifier le besoin de contrôle et d’attachement.

D’après une étude sur l’attachement publiée dans le Journal of Family Psychology (Vol. 32, Issue 5, 2018), intitulée « Family Dysfunction and Adult Emotional Dependency: A Longitudinal Perspective » par Smith et al., les personnes ayant grandi dans des familles dysfonctionnelles (abus, négligence émotionnelle) sont 60 % plus susceptibles de développer une dépendance affective à l’âge adulte.

2.2 Les schémas relationnels toxiques

Certaines expériences amoureuses renforcent également la dépendance affective :

  • Relations avec des partenaires manipulateurs ou abusifs.
  • Modèles relationnels appris des parents (par exemple, une mère ou un père eux-mêmes dépendants affectivement).

2.3 Facteurs culturels et sociétaux

  • Les films, livres et médias glorifiant l’amour fusionnel peuvent fausser notre perception des relations saines.
  • La pression sociale sur le mariage ou le couple peut pousser à s’accrocher à une relation, même toxique.
  • Personnellement, j’en veux aux contes pour enfant (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants)

Chapitre 3 : Les signes pour reconnaître la dépendance affective

Identifier les symptômes de la dépendance affective est une étape essentielle pour s’en libérer. Voici les principaux signes :

3.1 Signes émotionnels

  • Peur intense de l’abandon : Une angoisse permanente de perdre l’autre, même sans raison apparente.
  • Besoin constant de validation : L’opinion de l’autre devient le principal baromètre de l’estime de soi.
  • Difficulté à être seul : La solitude est vécue comme insupportable.

3.2 Signes comportementaux

  • Sacrifices excessifs : Faire passer les besoins de l’autre avant les siens, au détriment de son propre bien-être.
  • Comportements possessifs ou jaloux : Vouloir contrôler l’autre pour éviter toute menace (réelle ou imaginaire).
  • Dépendance financière ou matérielle : Ne pas envisager de vivre sans le soutien de l’autre.

Exemple de réflexion que peut avoir une personne dépendante affectivement  : « Quand mon mari partait en voyage, je me sentais complètement perdue. J’attendais ses messages en permanence et j’étais convaincue qu’il finirait par me quitter. »

3.3 Impact sur les relations

  • Cycle de relations toxiques : Attirer des partenaires manipulateurs ou instables.
  • Difficulté à mettre fin à des relations nuisibles : La peur de la solitude est plus forte que l’envie de partir.

Chapitre 4 : Pourquoi la dépendance affective est-elle accentuée par le divorce ?

Le divorce est une période de vulnérabilité émotionnelle, où la dépendance affective peut atteindre son paroxysme.

Le Dr Judith Herman de la Harvard Medical school , auteur de l’ouvrage Trauma Recovery, considère la « rupture de l’attachement » comme l’un des chocs les plus sérieux, en la plaçant au même niveau que l’horreur associée à un grave accident de voiture ou la mort d’un proche.

Comme si ce n’était pas déjà assez compliqué, le Dr Helen Fisher lors d’une conférence TED indique que la zone du cerveau activée lorsque nous tombons amoureux se trouve stimulée lorsque notre moitié nous rejette…

 Notre cerveau accroit donc le désir ressenti pour la personne que nous venons de perdre.

4.1 La peur de l’abandon amplifiée

Lors d’un divorce, la séparation physique et émotionnelle peut réveiller des peurs profondément enfouies :

  • Peur de ne plus être aimé(e) : L’échec du mariage est souvent perçu comme un rejet personnel.
  • Sentiment d’échec : Une personne dépendante peut voir le divorce comme la preuve qu’elle n’est « pas assez bien ».
  • Sentiment de honte ; Qu’est ce que les autres vont penser de moi ?

4.2 La difficulté à lâcher prise

Les personnes dépendantes affectivement ont tendance à s’accrocher à leur ex-conjoint, espérant parfois une réconciliation, même lorsque cela semble irréaliste.

Lâcher prise est souvent perçu comme une solution libératrice face aux épreuves de la vie, mais en pratique, il s’agit d’un véritable défi.

Lorsqu’on traverse une situation douloureuse, comme un divorce ou une rupture, l’attachement au passé et la peur de l’inconnu rendent ce processus complexe.

Nous avons tendance à vouloir tout contrôler, à chercher des explications ou à revivre mentalement certains moments dans l’espoir de modifier ce qui ne peut l’être.

 Cette résistance crée un poids émotionnel qui nous empêche d’avancer sereinement. Lâcher prise ne signifie pas oublier ou nier la souffrance, mais plutôt accepter que certaines choses échappent à notre contrôle.

 Cela demande du temps, de la patience et un travail sur soi. Il faut apprendre à faire confiance à l’avenir et à se concentrer sur le présent plutôt que de s’accrocher aux regrets ou aux attentes déçues.

Adopter cette posture nécessite parfois un accompagnement, que ce soit par le biais de la méditation, d’un soutien psychologique ou de nouvelles habitudes qui favorisent le bien-être.

En fin de compte, lâcher prise, c’est choisir de se libérer pour avancer, malgré les incertitudes et les peurs qui jalonnent le chemin du renouveau.

 « Lorsque vous vous plaignez, vous vous mettez dans la peau de la victime…par conséquent, changez la situation…laissez-la, ou acceptez-la. Tout le reste n’est que pure folie »

Eckart Tolle

4.3 Les impacts financiers et pratiques

Outre les émotions, la dépendance peut être renforcée par une dépendance matérielle :

  • Dépendance financière : Difficulté à imaginer une vie autonome.
  • Perte de repères : Le conjoint était souvent une source d’organisation ou de soutien dans la vie quotidienne.

Beaucoup de mes clients en consultation me révèlent que leur dépendance financière est un frein à la séparation. Il existe pourtant de nombreux paramètres sur lesquels votre avocat va pouvoir jouer pour rendre les choses tenables. 

Par exemple, durant la procédure de divorce, votre époux est tenu à un devoir de secours. Le juge pourra par conséquent ordonner qu’une pension alimentaire vous soit versée.

La prestation compensatoire versée par votre conjoint est aussi un moyen de conserver votre niveau de vie, une fois le divorce prononcé.

Tableau : Les différences entre un divorce pour une personne dépendante et une personne autonome

Personne autonomePersonne dépendante affectivement
Accepte la séparation comme une opportunité de renouveau.Ressent un vide insurmontable et s’accroche à l’ex-conjoint.
Cherche un équilibre financier et émotionnel.Peut demander une pension ou un soutien excessif par peur de manquer.
Entame rapidement un processus de reconstruction personnelle.Reste bloquée dans le passé et rumine sur la relation.

Ce que l’on peut entendre d’une personne dépendante affective « Quand mon mariage a pris fin, j’ai ressenti un immense vide. Je ne savais pas qui j’étais sans lui. J’ai dû apprendre à redéfinir mon identité, petit à petit. »


Chapitre 5 : Les impacts psychologiques et physiques de la dépendance affective

La dépendance affective peut avoir des répercussions profondes, tant sur le plan mental que physique. Ces impacts sont exacerbés dans un contexte de divorce, où les émotions sont déjà intenses.

5.1 Les impacts psychologiques

  • Anxiété et dépression : La peur de l’abandon ou du rejet peut entraîner une anxiété chronique, qui évolue parfois en dépression. Le sentiment d’insécurité émotionnelle amplifie ces troubles.
  • Baisse de l’estime de soi : Une personne dépendante affectivement a tendance à se dévaloriser, se sentant incapable de vivre sans son partenaire.
  • Culpabilité excessive : Lors d’un divorce, les personnes dépendantes se sentent souvent coupables de l’échec de leur mariage, même si elles n’en sont pas directement responsables.
  • Obsession relationnelle : Une focalisation malsaine sur l’ex-conjoint peut entraîner une incapacité à tourner la page.

5.2 Les impacts physiques

  • Fatigue chronique : Le stress émotionnel constant peut provoquer des troubles du sommeil et une fatigue généralisée.
  • Problèmes digestifs : L’anxiété et le stress peuvent affecter le système digestif, entraînant des nausées, des douleurs abdominales ou des troubles alimentaires.
  • Problèmes cardiovasculaires : Les niveaux élevés de stress augmentent le risque d’hypertension et de maladies cardiaques.

Conseils pratiques pour limiter les impacts

  • Pratiquer la pleine conscience pour réduire le stress.
  • Consulter un professionnel de la santé mentale pour un soutien psychologique.
  • Faire de l’exercice régulièrement pour améliorer la santé physique et mentale.

Chapitre 6 : L’influence de la dépendance affective sur les enfants

Lorsqu’un parent traverse un divorce en état de dépendance affective, les enfants en ressentent souvent les effets. Comprendre ces répercussions est essentiel pour minimiser leur impact.

la dépendance affective sur les enfants: photo d'un enfant qui se déguise en papa

6.1 Les effets sur les enfants

  • Inversion des rôles parent-enfant : L’enfant peut être amené à « prendre soin » de son parent, assumant un rôle qui ne lui revient pas.
  • Stress émotionnel : Voir un parent en détresse peut provoquer de l’anxiété chez les enfants.
  • Modèles relationnels toxiques : Les enfants peuvent intérioriser les comportements dépendants comme étant normaux.

6.2 Comment protéger les enfants

  • Créer un espace sécurisé : Expliquer la situation avec des mots adaptés à leur âge tout en les rassurant.
  • Éviter de les impliquer : Ne pas partager de détails inutiles sur le divorce ou critiquer l’autre parent devant eux.
  • Encourager des relations saines : Offrir des modèles positifs de gestion des émotions et des conflits.

J’ai déjà eu le cas en consultation d’une cliente qui m’indiquait fièrement que ses enfants essayaient de la consoler. Je lui ai rappelé que généralement ce sont les parents qui consolent leurs enfants. Elle a fini par prendre conscience que quelque chose qu’elle trouvait « mignon » pouvait en réalité nécessiter une réflexion particulière, voir un réajustement. Je l’ai invité à consulter un professionnel si elle pensait être au creux de la vague.

Les avocats ne sont pas et ne seront jamais des psychologues mais je pense très sincèrement que l’on devrait être formé à détecter les types de comportement ou les souffrances de nos clients afin de les orienter en douceur vers des professionnels qualifiés.

Outils pratiques

  • Activités parent-enfant pour renforcer le lien sans stress.
  • Ressources éducatives sur la gestion des émotions pour enfants.
livre de dolto "les parents se séparent"
Ce livre parle des émotions qui peuvent traverser l’ensemble de la famille lors de la séparation.

Chapitre 7 : Stratégies pour se libérer de la dépendance affective

La dépendance affective n’est pas une fatalité. Avec un travail sur soi et les bonnes ressources, il est possible de s’en libérer. Voici quelques stratégies efficaces :

autonomie émotionnelle, se reconstruire

7.1 Développer l’autonomie émotionnelle

  • Apprendre à identifier ses besoins : Prendre conscience de ses propres attentes et les dissocier de celles des autres.
  • Pratiquer l’auto-compassion : Remplacer l’autocritique par un discours bienveillant envers soi-même.
  • Établir des limites claires : Savoir dire non et respecter ses propres besoins. (ce sujet mérite un article a lui tout seul)

7.2 Se reconstruire après un divorce

  • Se reconnecter à soi-même : Reprendre des activités personnelles ou découvrir de nouvelles passions.
  • S’entourer de soutien : Rejoindre des groupes de parole ou consulter un professionnel.
  • Planifier des étapes concrètes : Fixer des objectifs réalistes pour retrouver son indépendance.

Exercices pratiques

Exercice 1 : bougez vous

Listez trois activités que vous aimeriez essayer seul(e) et planifiez un moment pour les réaliser.

Exercice 2 : Se parler comme à un ami

Nous avons souvent une voix intérieure très critique envers nous-mêmes, ce qui renforce l’insécurité et le besoin de validation extérieure. Pendant une semaine, écrivez chaque jour une phrase bienveillante qu’ils diraient à un ami dans leur situation. Par exemple : « Je suis fier(e) de moi d’avoir pris du temps pour moi aujourd’hui. » L’objectif est de transformer votre  dialogue intérieur pour renforcer votre estime personnelle.

Exercice 3 : Apprendre à gérer vos émotions sans se tourner vers l’autre

Quand une angoisse ou un besoin de réassurance apparaît, plutôt que de chercher immédiatement du réconfort auprès de quelqu’un, stoppez tout. Notez vos émotions sur un carnet. Quelles pensées vous viennent ? Où ressentez-vous cette émotion dans votre corps ? Ensuite, testez une activité apaisante seule (respiration, méditation, musique, marche). Cela vous permettra d’apprendre à réguler vos émotions sans dépendre systématiquement des autres.


Chapitre 8 : L’aide professionnelle et les ressources disponibles

Pour surmonter la dépendance affective, il est souvent nécessaire de se faire accompagner par des professionnels. Voici un aperçu des options disponibles :

8.1 Thérapies et accompagnements

  • Thérapie individuelle : Travailler sur ses schémas relationnels et ses croyances limitantes.
  • Thérapie de groupe : Partager des expériences similaires et recevoir du soutien.
  • Coaching personnel : Développer des stratégies pratiques pour avancer dans la vie.

8.2 Ressources complémentaires

  • Livres sur la dépendance affective : voir en fin d’articles une liste de livres très intéressants
  • Podcasts et vidéos : Contenus éducatifs sur la gestion des émotions et des relations. Vous pouvez aussi lire mon article sur la communication dans le couple
  • Associations et groupes de soutien : Des espaces dédiés aux personnes traversant un divorce ou des difficultés relationnelles.

8.3 Checklist : Choisir un professionnel

Tout d’abord quels sont les professionnels à disposition :

·  Psychologue : Professionnel de la santé mentale, il aide à comprendre les schémas émotionnels et les blessures du passé grâce à des thérapies adaptées.

·  Psychothérapeute : Il utilise différentes approches (TCC, psychanalyse, EMDR…) pour accompagner en profondeur les souffrances émotionnelles.

·  Coach en développement personnel : Il travaille sur la confiance en soi et l’autonomie affective avec des outils concrets et motivants.

·  Thérapeute en relation d’aide : Son approche est centrée sur l’écoute et le soutien émotionnel sans forcément faire de diagnostic.

·  Sophrologue : Il enseigne des techniques de relaxation et de respiration pour mieux gérer ses émotions et son stress.

·  Hypnothérapeute : Il utilise l’hypnose pour travailler sur les blocages inconscients liés à la dépendance affective

  • Vérifiez ses qualifications et son expérience.
  • Assurez-vous de vous sentir à l’aise avec lui/elle.
  • Évaluez les méthodes proposées pour voir si elles correspondent à vos besoins.

Chapitre 9 LES LECTURES CONSEILLÉES SUR LE SUJET :

1-André Charbonnier , « Plus de Peur que de mal »

Pour approfondir la réflexion sur les mécanisme internes qui conduisent à la dépendance affective, le livre d’André Charbonnier, Plus de peur que de mal, offre une analyse lumineuse des blessures de l’enfance et de leurs répercussions sur notre vie d’adulte.

L’auteur explique comment nos peurs et nos schémas comportementaux trouvent souvent leurs racines dans des expériences précoces, et il propose des clés concrètes pour s’en libérer. Ce livre peut aider à comprendre comment les cicatrices de l’enfance influencent les relations et comment amorcer un véritable travail de guérison.

Je trouve personnellement ce livre très intéressant mais il nécessite une bonne dose de concentration.

Le prochain livre se lit un peu plus facilement. 

2 – Sylvie Tenenbaum «Vaincre la dépendance affective”

Ce livre est rédigé en langage clair et accessible : Il est adapté à un large public, même sans connaissances en psychologie. Il est composé de nombreux exemples concrets : Sylvie Tenenbaum illustre ses propos avec des cas pratiques pour mieux comprendre les mécanismes de la dépendance affective.

L’ouvrage propose en outre, des outils concrets pour surmonter la dépendance affective, comme des exercices de développement personnel.

L’autrice vous aidera  à identifier les causes profondes de ce comportement tout en offrant des pistes pour retrouver l’autonomie affective.

3- Christel Petitcollin “Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant”

Si vous recherchez un format encore plus pratique et orienté “solutions » ce livre peut également être intéressant, même si ce n’est pas uniquement sur la dépendance affective. Ce livre aide à gérer les pensées excessives et les schémas émotionnels qui peuvent alimenter cette dépendance.

EXERCICES PROPOSES DANS CES LIVRES

Voici deux exercices pratiques pour aider à travailler sur la dépendance affective et la gestion des émotions :la dépendance affective

Exercice 1 : L’écriture introspective pour identifier ses schémas

(Tiré de “Vaincre la dépendance affective” de Sylvie Tenenbaum)

Objectif : Prendre conscience des situations où la dépendance affective se manifeste et de ses déclencheurs.

1. Étape 1 : Prenez un cahier ou une feuille et divisez-la en trois colonnes :

• Colonne 1 : Décrivez une situation récente où vous avez ressenti un besoin intense de validation ou une peur de perdre quelqu’un.

• Colonne 2 : Notez les pensées ou émotions qui vous sont venues à ce moment-là (par exemple : “Je me sens rejeté”, “Il va m’abandonner”).

• Colonne 3 : Identifiez le besoin non satisfait (ex. : être rassuré, sentir que l’on compte).

2. Étape 2 : Réfléchissez à une manière saine de répondre à ce besoin (ex. : s’auto-rassurer, demander de manière directe ce dont vous avez besoin).

Bénéfice : Cet exercice vous aide à reconnaître vos schémas répétitifs et à trouver des alternatives pour ne pas réagir automatiquement.

Exercice 2 : Apprendre à dire “non” sans culpabiliser

Objectif : Pratiquer l’affirmation de soi pour poser des limites claires dans vos relations.

1. Étape 1 : Identifiez une situation où vous avez accepté quelque chose à contrecœur (ex. : un service, une invitation).

• Demandez-vous pourquoi vous avez dit “oui” (peur de déplaire, besoin d’être aimé, etc.).

2. Étape 2 : Préparez une réponse pour dire “non” avec bienveillance la prochaine fois.

• Exemple : “Je comprends que tu as besoin d’aide, mais je ne peux pas en ce moment. Peut-être une autre fois.”

• L’objectif est de refuser sans culpabiliser ni blesser l’autre.

3. Étape 3 : Mettez cet exercice en pratique lors d’une prochaine opportunité, même pour un “petit” non.

Bénéfice : Cela vous aide à respecter vos besoins et à réduire le surinvestissement dans les relations.

Ces exercices, s’ils sont pratiqués régulièrement, peuvent vous aider à reprendre confiance en vous et à établir des relations plus équilibrées.

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